Une bête noire pour certains ou un jeu d’enfant pour d’autres, l’appuyer demande de réussir en amont quelques bases au préalable. Nous allons les voir ensemble aujourd’hui et les décortiquer pour comprendre leur importance dans la construction de ce mouvement.
La clef d’un appuyer réussi demeure dans l’épaule en dedans.
Sortie de coin, on doit pouvoir sortir les épaules et monter une épaule en dedans avant d’entamer l’appuyer
Une fois la l’épaule en dedans validée on va de côté pour monter un appuyer en emmenant les épaules (de l’extérieur vers l’intérieur) . Et pour que notre cheval puisse après rester fléchi autour de notre jambe intérieur,
on doit pouvoir monter à tout moment une cession à la jambe.
On peut aussi s’exercer sur une volte. L’idée est de garder l’incurvation et le mouvement vers l’avant dans l’appuyer. Ce que le travail latéral fait généralement perdre.
Le but n’est pas d’aller forcement beaucoup de côté dans l’appuyer mais d’aller vers l’avant avant la jambe intérieur et de pouvoir faire des variations dans ce dernier.
La position est très importante. Les épaules doivent rester aligner à celles du cheval. Les mains doivent rester ensembles et fixes. La jambe intérieur à la sangle et la jambe extérieur légèrement reculé. Regarder où on souhaite finir l’appuyer en mettant la lettre entre le deux oreilles de son cheval est aussi un très bon repère pour s’orienter dans l’espace.
L’épaule en dedans = la clef d’un appuyer réussi
L’épaule en dedans doit être sortie d’environ 30 degrés et garder une légère incurvation autour de la jambe intérieur.
Incurvation qu’on aura travaillée au préalable dans le coin.
L’objectif et de pouvoir garder toujours le même angle, le même rythme pour pouvoir après faire des variations dans l’allure dans laquelle on travail.